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pourun ange parti bien trop tĂŽt ==> pour toi Cheyenne ange-cheyenne. Description : et oui tre bel el regard sa famil est sur le indofan un ptit ange de plus et tro jeune pour partir . punkette826, PostĂ© le lundi 21 juillet 2008 09:03 PourÉlodie, un ange parti trop tĂŽt. Pour Élodie, un ange parti trop tĂŽt. carine586 LancĂ©e le 22 sept. 2016 1 054 € collectĂ©s sur 2 000 € 53 % atteint avec 42 participants. Cagnotte clĂŽturĂ©e FermĂ©e depuis le 15 octobre 2016 Plateforme 100% sĂ©curisĂ©e Comme vous le savez, Élodie nous a quittĂ© brutalement Ă  l'Ăąge de 29 ans Nous lançons cet appel aux dons en ce Pourtoi c’est terminĂ©. Plus d’anniversaire Ă  fĂȘter. Toi qui es mort trop tĂŽt. D’avoir Ă©tĂ©, c’est idiot. Au mauvais endroit, Au mauvais moment. Et qu’un fou inconscient. En pleine crise de foi. Vienne faucher ta vie. lavie se retrecit pour chacun de nous chaque jour et aujourd hui tu es parti vers d autres cieux a 58 ans nous laissant meurtris et pleins de regrets. ton destin a ete scelle des ta naissance. l accouchement de maman a ete si complique que lorsque tu es ne ton cerveau a irremediablement souffert et a fait de toi un etre different toute ta vie. Search Tu Me Manques Tellement Message. Ton petit sourire, ton regard, je m'en souviens La mĂšre de MaĂ«lys adresse un message pour l'anniversaire de sa fille: "Tu manques Ă  ma vie, je suis brisĂ©e, j'ai tellement de haine envers ce monstre" Aujourd'hui Informations complĂ©mentaires Les utilisateurs aiment aussi ces idĂ©es Tu me manques tellement Tu me manques tellement. Meilleur Site De Rencontre Pour Les Jeunes. Ces textes sont Ă©crits avec les mots que m'a dictĂ© mon coeur pour un partage avec celles et ceux qui sont dans la mĂȘme souffrance que ValĂ©rie et moi du manque d'un Ange. Philippe COSTES le papa de JĂ©rĂŽme A mon ANGE Pour toutes les Mamans qui ont perdu un Ange En pensant Ă  vous les Mamanges, ces mots me sont venus C’est le cadeau de NoĂ«l de vos anges j’en suis convaincu Neuf mois en mon ventre je t’ai portĂ©, je t’ai nourri J’ai souffert avec toi lorsque tes yeux se sont ouverts Ă  la vie Je t’ai tant aimĂ© le peu de temps qu’il nous Ă  Ă©tĂ© donnĂ© Trop court moment de bonheur pour une maman et son bĂ©bĂ© Faire juste connaissance et puis maintenant ton absence apprivoiser J’ai tant pleurĂ© le jour oĂč tu t’es envolĂ© J’aurai voulu m’accrocher Ă  tes ailes dĂ©ployĂ©es Te retenir, te blottir contre moi et te garder Dans mes yeux maintenant brille ta flamme pour l’éternitĂ© L’Ange qui est dĂ©sormais dans mon cƓur Porte le prĂ©nom de mon enfant protecteur Il est en moi, non pas enfoui, mais plus vivant encore Chaque jour qui passe, je l’aime davantage, c’est mon ange et je l’adore Cet amour du premier jour n’aura jamais de fin Car le moment venu il m’attendra au bout du chemin Me prendre par la main et Ă  tout jamais chasser mon chagrin La vie ne s’arrĂȘte pas ici-bas, il m’attend le jour venu un autre destin Et dans la joie retrouver mon ange qui de l’autre cĂŽtĂ© du voile Attend paisiblement le moment de nos retrouvailles L'amour pour mon Ange n'a pas de barriĂšre L’amour pour mon Ange n’a pas de frontiĂšre L’Ange qui est dĂ©sormais dans mon cƓur Porte le prĂ©nom de mon enfant protecteur Pour Sophie la Maman de Jeanne, Dans ce pays oĂč je sĂ©journe le ciel est souvent bleu Dans mon cƓur pourtant trĂšs souvent il pleut Il pleut des grosses gouttes qui de mes yeux coulent tel un torrent Inondant ainsi mon cƓur brisĂ© de jeune Maman Jeanne, ma petite Jeanne, ma chair, mon enfant adorĂ©, s’en est allĂ©e Quelqu’un en haut lieu Ă  dĂ©cidĂ© de me l’enlever Alors dans ce pays oĂč le ciel est perpĂ©tuellement Ă©toilĂ© TrĂšs souvent le soir mes yeux dans le ciel restent figĂ©s A la recherche de cette Ă©toile, de mon Ă©toile Ă  moi Celle qui brille de mille feux et qui m’apporte tant d’émoi Ma petite Jeanne, n’est pas qu’une Ă©toile, elle est devenue un Ange Un bel Ange qui illumine les cieux et mon cƓur de Mamange Ma petite Jeanne, sois dans ce monde merveilleux oĂč seul l’amour existe Et de temps en temps envoies moi un peu de chaleur pour ne pas rester triste Ressentir ta flamme rĂ©chauffer mon cƓur et savoir que c’est toi Toi qui viens te blottir de temps en temps contre moi Pour un moment ĂȘtre toi et moi, n’ĂȘtre qu’un et se sentir si bien Je t’aime mon Ange, personne ne pourra couper ce lien Nous sommes dĂ©sormais liĂ©es pour l’éternitĂ© Dans mon ĂȘtre tout entier dĂ©sormais tu t’es installĂ©e Brille mon Enfant, dans les cieux et dans mon cƓur Que ta lumiĂšre Ă©tincelante apaise ma tristesse et m’apporte un peu de bonheur Je t'aime ma petite Jeanne, sois en moi , toute en moi, jusqu'au plus profond de mon Ăąme Pour Elisabeth la Maman de Marley, Tous les jours que Dieu fait, mes pensĂ©es se tournent vers Marley Marley qui nous a un trop court instant apportĂ© tant de gaitĂ© La venue d’un Enfant est quelque chose de merveilleux Le dĂ©part prĂ©maturĂ© nous rend, si malheureux Pourquoi nous retirer ce que nous avons tant dĂ©sirĂ© ? Attendu pendant des mois avec tant d’impatience et de fiertĂ© Tous les projets de notre famille qui volent en Ă©clats Qui nous laisse chaos face Ă  l’inconcevable trĂ©pas La premiĂšre rĂ©action est de vivre dans le passĂ© De refuser d’admettre cette triste rĂ©alitĂ© Notre Ange avait une place de roi, tellement il Ă©tait choyĂ© Nous cherchons Ă  comprendre pourquoi tant de cruautĂ© Inconsolable nous le serons jusqu’à la fin des temps Rien ne pourra nous faire oublier notre petit Enfant La tristesse a envahi nos corps jusqu’à pĂ©nĂ©trer notre Ăąme De nos rires d’hier ne restent aujourd’hui que des larmes Cette nouvelle condition qui nous apporte malheur et trahison Sans comprendre, nous sommes dĂ©signĂ©s coupables et enfermĂ©s dans cette prison Revivre ces moments merveilleux sans pouvoir nous Ă©chapper CloĂźtrĂ©s, attachĂ©s Ă  ses chaĂźnes qui nous empĂȘchent de nous Ă©vader Cette nouvelle existence qui nous est imposĂ© et qui se nomment souffrance Mais quelquefois sans explication aucune, s’installe une forme de dĂ©livrance Cette perception Ă©trange de le sentir prĂ©s de moi, Cette sensation merveilleuse de le sentir entiĂšrement en moi Difficile de dĂ©finir ce ressenti, il ne peut s’agir que de mon petit Marley Qui de temps en temps quitte son paradis et vient dans mon cƓur s’installer Viens petit Marley, viens dĂ©poser des baisers sur le cƓur de Maman Viens plus souvent, Maman Ă  besoin de beaux messages d’Amour de la part de son enfant Viens petit Marley poser ta tĂȘte sur le cƓur de Maman Fais souffler ce petit vent chaud pour sĂ©cher les larmes de Maman Petit Marley, mon Ange vient dans mon cƓur amĂ©nager Laisse tes affaires sur ton nuage, Maman a tout prĂ©parĂ© Pour Nirva la Maman de Rose, Nirva, je dĂ©pose au cotĂ© de votre Rose ses pensĂ©es pour en faire un beau bouquet Rose, ma petite Rose, toi qui n’étais que bouton en ce monde Toi qui n’avais encore sorti tes Ă©pines protectrices, tu t’es transformĂ©e en blanche colombe Jamais ici-bas de mes yeux je ne verrai les couleurs sublimes de tes pĂ©tales blondes La nature, cette dure nature terrestre, ne t’as pas permis d'Ă©clore et de t’épanouir Jamais je ne pourrais t’oublier, mon Amour pour toi ne pourra jamais se tarir Je t’ai portĂ© pendant des mois avant de te donner la vie Tu m’as tout donnĂ©, j’aurai tant voulu que cela dure Ă  l’infini Je ne peux me rĂ©soudre qu’à tout jamais ce soit fini Alors chaque jour qui passe, moi ta maman, je te fais grandir Je sais que dĂ©sormais tu t’es enracinĂ© en moi, au plus profond de moi pour me chĂ©rir Mon cƓur est un beau vase dans lequel j’ai dĂ©posĂ© ta tige Et bien souvent lorsque j’ai mal de ton absence qui me fige Je mets ma main sur mon cƓur et je caresse tes pĂ©tales dĂ©licatement du bout de mes doigts Et cela pour que jamais tu ne fanes, te rendre plus belle chaque jour en moi Tu te nourris de mon Amour, comme je me nourri du tiens Et cela fait parti dĂ©sormais de mon quotidien Je t’aime ma Rose, ma belle Rose Sois dans mon cƓur et repose Dans l’attente du jour venu OĂč toutes deux nous ne seront pas déçues Pour la Maman de Mahasin adorable prĂ©nom Egyptien, Ma petite Mamange adorĂ©e, Je sais que cette fin d'annĂ©e te seras difficile car pour ce noĂ«l je ne serais pas Ă  tes yeux visibles mais fais comme d'habitude, pense Ă  moi avec ton coeur et je ferais en sorte de t'envoyer un peu de bonheur car je veux que tu saches que ta petite Mahasin est toujours en toi du soir au matin il suffit de m'adresser des mots d'amour comme tu le fais chaque jour pour qu'a mon tour je caresse ton coeur pour que tu ressentes mon Amour L'Amour d'un Enfant pour sa maman rime avec toujours et jusqu'Ă  ce jour personne n'en a fait le tour N'oublie pas que je respire dĂ©sormais par les battements de ton cƓur cet oxygĂšne, ton oxygĂšne m’est nĂ©cessaire pour mon propre bonheur alors attends seulement le moment venu et tu ne seras pas déçue Ta petit Mahasin qui t’aime et qui t’envoie de belles pensĂ©es de l’au-delĂ  Je veille sur toi et cela ne l’oublie pas, n’en doute pas Je t’aime, le jour, le soir, et le matin Tendrement, ta petite Mahasin PS Comme les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes fais un beau sapin, je dĂ©poserais en catimini mes souliers de satin Et surtout ne les remplis pas de chagrin, mais uniquement de pensĂ©es positives pour ta petite Mahasin Plein d’Amour Ă  mon papa qu’il sache que je l’aime comme je sais qu’il m’aime Je dĂ©pose sur ses paupiĂšres de tendres baisers pour apaiser sa peine Amour, Amour comme toujours ne m'envoyez que de l’Amour Ma signification toute personnelle du mot AMOUR » Il existe un mot, une Ă©motion, qui se partage depuis la nuit des temps UtilisĂ© par chacun de nous pour faire part d’un profond sentiment Ce doux mot qui chante Ă  nos oreilles et qui souvent nous transcendent Qui rend tant de nos semblables heureux mais aussi quelquefois bien malheureux Ce mot magique, ce mot symbolique, c’est amour » Comme le dit si bien la chanson, elle court, elle court, la maladie d’amour » Qui n’a pas dĂ©clamĂ© sa flamme en l’utilisant comme un appĂąt trop souvent ? Quelques fois par pudeur il est chuchotĂ© tendrement D’autres fois il est criĂ©, hurlĂ© pour que la personne concernĂ©e n’en doute pas Certains lorsqu’ils l’évoquent, l’écrivent avec un petit a » Peut-ĂȘtre pour signifier qu’il s’agit d’un amour » Ă©phĂ©mĂšre Une aventure sans lendemain qui laissera un goĂ»t amer D’autres l’habilleront d’un grand A » pour Ă©voquer une grande histoire Qui s’inscrit dans la durĂ©e et restera dans leur mĂ©moire Et puis, il y a ceux qui comme nous tous Mamanges et Papanges L’écrivent en majuscule lorsqu’il s’agit de faire Ă©tat de nos sentiments pour nos Anges AMOUR » pour nos enfants jamais arrivĂ©s ou partis bien trop tĂŽt Ne peut s’écrive qu’en lettre capitale pour rendre le mot encore plus beau Il ne peut se coucher attachĂ© sur le papier, il faut prendre soin de dĂ©composer le mot Pour dĂ©finir cette Ă©motion Ă  l’origine dĂ©sormais de tous nos maux » qui rime avec toujours, » que nous prononcerons Ă  l’infini » pour nos enfants absents reflĂšte plus qu’un sentiment, c’est un Ă©tat d’esprit C’est une transformation de soi qui nous Ă©lĂšve vers celui ou celle qui n’est plus lĂ  Plus visible Ă  nos yeux, mais si prĂ©sent en nous, les oublier nous ne le pouvons pas Alors chaque jour qui passe, nous vivons intĂ©rieurement avec cet » de nos chers disparus Ainsi, le mot a pris plus de force, il s’est intensifiĂ©, bĂ©atifiĂ©, incontournable pour nous il est devenu C’est ainsi que je me suis permis d’accrocher Ă  chaque lettre qui compose le mot, le terme qui correspond Ă  mon ressenti Mon sentiment profond et personnel de pĂšre fasse Ă  cette injustice, dont m’a gratifiĂ© la vie Ange. Manque. Orphelin. UnicitĂ©. RĂ©vĂ©rer » pour moi tu n’es plus seulement un joli mot utilisĂ© sur cette terre, par des ĂȘtres vivants pour exprimer leurs sentiments » tu reprĂ©sentes bien autre chose dĂ©sormais et qui de l’intĂ©rieur se propage, se ressent » tu es ce petit BĂ©bĂ© qui n’est jamais arrivĂ©, tu es ce petit Enfant parti trop tĂŽt, tu es cet Adolescent innocent dont nous garderons Ă©ternellement l’image » pour moi dĂ©sormais tu es intemporel, tu es universel, alors franchi l’atmosphĂšre et dĂ©pose toi dĂ©licatement dans ce monde oĂč se trouvent nos Anges Seul l’ peut nous transporter dans une autre dimension Un petit Message de Thomas SpiderThomas pour sa Maman ChĂ©rie, Ma petite Maman, j’ai pris un peu de temps et je te prie de m’excuser Mais il me fallait un minimum de repos avant de pouvoir me manifester J’ai dĂ©cidĂ© de t’adresser ce petit mot, pour dissiper un peu tes maux Tant je ressens ta douleur et ton chagrin de lĂ -haut N’y tenant plus, j’ai arrachĂ© une de mes plumes et tremper celle-ci dans le bleu de l’azur Pour le lire il te suffit de poser ta main sur ton cƓur et tu entendras j’en suis sĂ»r C’est le seul moyen, que nous autres les anges avons, pour communiquer avec nos Mamanges DĂ©poser sur vos cƓurs nos Ă©crits, c’est le seul canal qui peut entendre la voix d’un Ange Car le cƓur d’une Maman est toujours reliĂ© Ă  son enfant Ă  quelque endroit oĂč il se trouve Je crois mĂȘme que cela est plus fort encore, et chaque jour qui passe tu me le prouves Le cordon de la vie ici-bas c’est coupĂ©, mais le cordon de l’AMOUR nous relie pour toujours Oui Maman, je suis et je serais toujours ton petit enfant, ton petit thomas, ton AMOUR Le temps, la distance, l’absence ne changeront rien car nous sommes indissociables Ă  prĂ©sent Ainsi, lorsque tu regardes l’album de ma vie sur terre fais moi plaisir conjugue le verbe aimer au prĂ©sent Et quand tu t’adresses Ă  moi n’oublie pas de poser ta main sur ton cƓur pour que je puisse te rĂ©pondre Et quand tu le veux, sans revĂȘtir l’habit de Spiderman, je dĂ©ploierai mes ailes d’ange pour dans ton cƓur me fondre Ma petite Maman sois forte, j’ai besoin aussi de ta force pour grandir dans ce nouveau monde Je sais, ce n’est pas facile, mais il faut habiller ton cƓur d’un peu de bleu Pour que je le ressente et me permette ainsi d’ĂȘtre moins malheureux Ma petite Maman je t’aime et je te le prouverais encore et surtout laisse toujours ouvert le parchemin de ton cƓur pour que je puisse Ă  tout moment y dĂ©poser mes Ă©crits. PS j’ai fais en sorte d’éviter le texto, d’ailleurs ici le texto n’existe pas nous avons tant de moyens merveilleux Ă  notre disposition pour communiquer avec vous tous sur terre. A ma Maman AdorĂ©e de la part de Camille ta fleur Ă©ternelle Je sais la peine qui est la tienne Je sais ta douleur quotidienne Cette souffrance d’une Maman Qui pleure le manque de son Enfant Comme je te l’entends dire trĂšs souvent On n’oublie pas on vit avec chaque jour » Comment faire autrement lorsque la vie vous a jouĂ© un sale tour Oublier, cela ne peut se faire, qui peut oublier Qu’un petit BĂ©bĂ© tant dĂ©sirĂ© n’est jamais arrivĂ© Ce devait ĂȘtre un joli mois de mai qui devait s’annoncer Chaque annĂ©e dĂ©sormais ce mois lĂ  sera radiĂ© du calendrier Tout comme ce mois de dĂ©cembre qui restera bien sombre Ce mois maudit qui est attachĂ© Ă  mon ombre Tout comme toi, ma belle Maman, je ne t’oublie pas Dix huit semaines en ton ĂȘtre ne s’oublient pas Ce n’est pas parce que mes yeux ne se sont pas ouverts Ă  ce monde Que je n’ai pas dans mon petit cƓur mĂ©morisĂ© ton AMOUR telle une ode Nul besoin d’avoir posĂ© le pied sur cette terre pour mĂ©ritĂ© le paradis Tout au contraire, je me suis retrouvĂ© dans le plus beau des lieux Celui des petits lutins purs, un endroit magnifique qui enchantent mes yeux Ta petite Camille, n’est pas une illusion mais une rĂ©alitĂ© dans un monde merveilleux On n’oublie pas, on vit avec », tout comme toi je n’oublie pas que j’ai une Maman Qui sur la terre parle de sa petite Camille avec tendresse, AMOUR, tant de bons sentiments Continue ma belle Maman, et surtout pas de rĂąle dans ta voix quand tu parles de moi De lĂ -haut je tenverrais de temps en temps de la poudre d’AMOUR rien que pour toi Ta petite Camille qui reste unie Ă  sa Maman, Ă  son Papa et Ă  ses SƓurs et FrĂšres Cette grande et belle Famille dont je suis si fiĂšre On n’ oublie pas on vit avec », nous n’avons d’autre choix
 Pour la Maman de JulieEn gĂ©nĂ©ral le printemps nous apporte un peu de gaitĂ© AprĂšs ces trois mois passĂ©s bien au chaud enfermĂ© La vĂ©gĂ©tation endormie s’éveille enfin et nous inonde de sa beautĂ© Mais une annĂ©e, ce foutu printemps ne nous a pas gĂątĂ© Un mois d’avril qui laissera Ă  tout jamais dans nos mĂ©moires des traces indĂ©lĂ©biles Nos cƓurs de parents sont marquĂ©s au fer rouge de la perte d’une idylle Notre petite fille n’a pas pu pousser son premier cri Notre petit ange n’a pu dĂ©couvrir la vie Le manque d’attention, de prĂ©caution, une faute immonde De la part de ceux qui devaient m’aider Ă  la mettre au monde Qui nous prive Ă  jamais de voir grandir notre petit ange sur cette terre Jamais, non jamais mon chagrin de Maman ne pourra se taire Son jolie prĂ©nom rĂ©sonne dans ma tĂȘte, ma petite beautĂ©, ma Julie Je prononce son prĂ©nom tous les jours et il sonne comme une mĂ©lodie Une mĂ©lodie d’AMOUR qui se vit, qui se pleure et qui bien souvent me dĂ©truit Mais malgrĂ© tout je reprends le dessus, pour Elodie sa sƓur et Michael son frĂšre Sans oublier celui qui souffre en silence ; son pĂšre Pour eux il me faut avancer, mais Ă©galement pour ma petite Julie Je ne veux pas les voir malheureux et leur gĂącher plus la vie Alors je fais souvent appel Ă  mon Ange pour qu’elle me guide Et m’aide Ă  comprendre le sens de cette Ă©preuve morbide Car je ne peux concevoir que son dĂ©part soit une fin en soi C’est le dĂ©but d’autre chose que je porte dĂ©sormais en moi Le sentiment profond de Maman que ma Julie est dans un monde tout en couleur Inaccessible pour moi tant que je reste dans la douleur Et il est vrai que lorsque de temps en temps je souris Ă  la vie Je ressens une immense Ă©nergie qui j’en suis certaine m’est envoyĂ©e par Julie Je n’ai d’autre pensĂ©e que des pensĂ©es d’AMOUR pour que ma petite Julie Continue de me donner cette force nĂ©cessaire pour moi, son Papa adorĂ©, Elodie et Michael Continuer cette vie avec dans nos tĂȘtes et dans nos cƓurs son Amour Ă©ternel Des Anges, Nos AngesCe n’est pas un conte de NoĂ«l, que je vais vous narrer, mais bien une rĂ©alitĂ© Il existe en parallĂšle de notre monde un lieu d’une indescriptible beautĂ© Un endroit merveilleux habitĂ© uniquement par des Anges Des petits Anges, filles et garçons de diffĂ©rents Ăąges On les diffĂ©rentie par la couleur des ailes, roses pour les filles, bleu pour les garçons Jolies robes lĂ©gĂšres pour les demoiselles et pour les petits polissons le classique caleçon Ces petits lutins malicieux n’ont pu trouver une place sur notre terre Alors ils se sont regroupĂ©s dans un pays enchantĂ© bien loin d’ĂȘtre austĂšre Il n’existe aucun clan dans ce paradis Tout ce petit monde vit en parfaite harmonie Ils passent leur temps uniquement Ă  s’amuser, Ă  chahuter, une rĂ©crĂ©ation permanente Ils s’occupent en faisant part d’une imagination dĂ©bordante Jamais ils ne s’ennuient dans cet endroit angĂ©lique Mais ces petits Anges n’oublient pas que sur terre vivent leurs parents biologiques Ainsi tous les soirs ils se rĂ©unissent autour d’un grand feu Et chacun raconte l’histoire qui les a amenĂ© en ce lieu C’est Ă  l’occasion d’une de ces soirĂ©es qu’une idĂ©e s’est imposĂ©e Ayant connaissance de la tristesse de ceux qui ne peuvent les oublier Et qui trop souvent ne peuvent s’empĂȘcher de pleurer Ils ont dĂ©cidĂ© d’absorber toutes ces larmes et d’en faire de beaux nuages blancs Sur lesquels sont inscrits les prĂ©noms de tous les Papas et de toutes les Mamans Et ainsi, chaque annĂ©e Ă  la pĂ©riode du grand froid, ils percent les nuages immaculĂ©s Qui laisse s’échapper une poudre blanche, un mĂ©lange d’Amour et de PuretĂ© Celle-ci se rĂ©pand sur notre terre et va Ă©merveiller le cƓur de tous les parents dĂ©senfantĂ©s Pour le commun des mortels ici-bas, ce n’est que normalitĂ© en cette pĂ©riode de l’annĂ©e Mais pour beaucoup de Mamanges et de Papanges la chose est vĂ©cue avec intensitĂ© La symbolique du blanc que reprĂ©sentent l’absence et la puretĂ© Et que nous recevons comme un cadeau du ciel, un clin d’Ɠil de nos petits futĂ©s Merci nos Anges de penser Ă  nous, de nous faire comprendre par certaines manifestations que l’AMOUR est plus fort que tout Pour la Maman d'Elora Ma petite Maman, c’est ta petite Elora, ta fleur, ton immortelle pensĂ©e Je viens te donner de mes nouvelles du monde dans lequel je me suis posĂ©e Un monde merveilleux, ma belle Maman, un monde oĂč le soleil ne se couche jamais Un endroit fĂ©erique, que je partage avec tant d’autres Enfants Ce lieu oĂč nous avons la possibilitĂ© de voir tous nos parents Je reçois de lĂ  haut ta tristesse, ta souffrance tes Ă©ternelles interrogations Sur mon apparence d’aujourd’hui et sur mon Ă©volution Alors, je vais te faire un rapide portrait de ce que je suis devenue depuis Comme tu te le sais de belles ailes ornent mon corps d’Ange que je suis Difficile de te dĂ©crire la couleur de mes cheveux dans ton monde cette couleur n’existe pas C’est une couleur magnifique qui fait ressortir mes beaux yeux tout comme ceux de Papa Il n’est pas anodin lorsque tes paupiĂšres se ferment, que mon visage t’apparaisse sans trĂȘves Je suis bien telle que tu me vois dans tes rĂȘves Ne perds surtout jamais espoir, jamais tu ne dois douter de ma prĂ©sence en toi Tu ne m’a pas perdu tout au contraire, Je suis ici, lĂ  bas et dans ton cƓur Ă  la foi Les Anges ont cette facultĂ©, ce pouvoir d’ĂȘtre partout Et sans cesse lorsque je viens te voir je te fais mille bisous Je sais que tu ressens alors Ă  cet instant une Ă©trange sensation Tu ne sais pas toujours l’expliquer, prĂȘtes y plus d’attention Ce picotement sur tes joues trĂšs souvent et oui Maman ! C’est moi Je t’aime, comme tu m’aimes, nos cƓurs ne font qu’un Je t’envoie chaque jour mon AMOUR, mon parfum ImprĂšgnes toi de moi comme je m’imprĂšgne de toi Ne doute jamais de mon AMOUR, confiante il faut que tu sois Ecoute-moi de l’au-delĂ  te dire tendrement je t’AIME Maman C’est un mois difficile, le mois de dĂ©cembre car j’effeuille les jours et je me souviens, je me souviens comme si c’était hier, rien ne s’efface et rien ne s’effacera jamais ta Maman A notre ANGE JĂ©rĂŽme qui en nous pour l’éternitĂ© repose Encore une annĂ©e, un NoĂ«l sans toi Sans aucune saveur encore une fois Encore de bien tristes fĂȘtes Nous les subirons avec ton image dans nos tĂȘtes Comme chaque annĂ©e, nous revivrons celles d’antan Merveilleux moments, inoubliables instants Ne pas oublier, ne rien oublier c’est dĂ©sormais notre quĂȘte Revenir en arriĂšre nous en sommes Ă©ternellement adepte Rebrousser chemin et revivre ce qui a Ă©tĂ© notre vie d’avant Cinq ans aujourd’hui que tu nous manques physiquement Cinq annĂ©es maintenant que dans nos cƓurs tu es encore plus prĂ©sent Nous n’avons d’autre possibilitĂ© que de subir le temps Ton visage jamais ne pourra jaunir Nous le prĂ©servons en nous pour entrevoir notre avenir Vivre ou plutĂŽt survivre en t’imaginant Ă  nos cĂŽtĂ©s Vivre dans l’imaginaire c’est notre quotidien dĂ©sormais Te faire exister pour que passent encore les annĂ©es Avant que tu ne viennes nous chercher Te retrouver pour vivre dans l’au-delĂ  Cette vie qui s’est refusĂ©e Ă  nous ici-bas Encore un NoĂ«l avec ta photo au pied du sapin Encore un NoĂ«l synonyme de chagrin Reçois tout notre AMOUR toi qui guides nos pas Ce monde me ronge Je suis assis sur ce banc, prĂ©s du lieu oĂč tu reposes, le visage grave Le regard dans le vague et mon esprit qui divague Je surfe sur cette vie et le mal me gagne Cette vie qui ressemble au bagne J’ai revĂȘtu mon Ăąme d’une plaie qui me ronge Je n’ai plus de rĂȘve, je n’ai plus de songe Je glisse, impermĂ©able Ă  toute sensation qui peut me faire du bien Je m’enfonce, je m’enlise dans un monde qui ne m’apporte plus rien L’insupportable limite que je sens poindre comme une dĂ©livrance Me tente, me rĂ©clame pour qu’enfin cesse cette souffrance Faire un bras d’honneur Ă  ce monde et franchir le pas Ce monde dans lequel trop souvent je ne me reconnais pas Je suis lĂ  assis sur ce banc en ce jour de NoĂ«l et je pleure du dĂ©lit que je viens de constater La belle composition, que nous avions dĂ©posĂ© sur ta tombe avec maman, quelqu’un s’en est emparĂ© Voler un prĂ©sent sur la tombe d’un Enfant, comment peut-on manquer autant de compassion? Cette belle composition qui prĂŽne certainement sur la table d'un rĂ©veillon comme dĂ©coration ApprĂ©ciĂ©s par tous les convives qui ne se doutent du lieu d’oĂč elle provient Je suis lĂ  assis ce banc et je pleure d’appartenir Ă  ce monde qui n’a aucun respect pour des parents dans le chagrin Toi, mon fils, tu peux peut-ĂȘtre pardonner, ta mĂšre et moi ne le pourrons jamais Une nouvelle annĂ©e Chaque annĂ©e la mĂȘme cĂ©rĂ©monie, chaque annĂ©e la mĂȘme ironie Tous ces gens qui s’embrassent, tous ces gens qui s’enlacent Inconnus d’hier, amis d’aujourd’hui dont tous sont si fiers Tous ces verres remplis de bulles, qui se lĂšvent dans le crĂ©puscule Un chiffre s’efface, un autre prend sa place Une nouvelle annĂ©e, des jours Ă  passer Des saisons qui dĂ©boulent, des couleurs qui nous chamboulent Je fais un rĂȘve; que cette communion d’une nuit S’inscrive pour tous les ĂȘtres Ă  l’infini Que nos joies, nos rires et nos pleurs trouvent une Ăąme sƓur Pour simplement vivre dans l’harmonie du coeur A Corine qui n'a pu donner un prĂ©nom Ă  son enfant Notre premier enfant, notre premier bĂ©bĂ© La cigogne n’a pas voulu dans notre couple le dĂ©poser Nous l’avons tant attendu, tant dĂ©sirĂ© Nous n’avons dans nos tĂȘtes que des dates, des souvenirs enfouis Qui font rĂ©fĂ©rences Ă  toutes nos espĂ©rances Ă©vanouies Nous n’avons pas eu la possibilitĂ© de lui donner un prĂ©nom et cela me hante Je cherche sans cesse celui qui lui conviendrait pour qu’enfin je le chante Et l’inscrire en lettre d’or sur mon cƓur de Mamange Pourquoi ne pas t’appeler tout simplement Ange» ? C’est selon moi le plus beau des prĂ©noms Qui est mis en musique et accompagne tant de chansons Un Ange est immortel, comme l'AMOUR d’une mĂšre Un Ange est Ă©ternel comme les pensĂ©es d’un pĂšre AMOUR et PensĂ©es qui guident nos jours et nos nuits Dois nous faire avancer en pensant fort Ă  lui Ange, Mon Ange dĂ©sormais je te fais exister Dans l’immensitĂ© de mon cƓur pour l’éternitĂ© Ange, Mon Ange tu as un nom Ange, Mon Ange tu as maintenant un prĂ©nom Pour la Maman d'INAYALa vie se consomme comme un bonbon avec gourmandise On ne pense jamais qu’elle peut nous surprendre par traitrise Les joies sont souvent remplacer par les larmes Face au chagrin, c’est notre seule arme Lorsque la vie nous confisque notre plus belle envie Celle de donner simplement la vie Une arrivĂ©e qui ne se fera pas Une plaie qui jamais ne se refermera Une souffrance qui nous laisse Ă  terre Moi la mĂšre et lui le pĂšre Comment se relever aprĂšs un tel drame ? Le seul moyen c’est de penser fort Ă  l’AMOUR Que le petit Ange garde en lui pour toujours Le fait de l’avoir aimĂ© et de continuer surtout Ă  l’aimer Ne peut que vous faire avancer Il faut penser Ă  votre Ange avec le cƓur et l’ñme Pour qu’avec INAYA une communion s’installe Il faut vivre pour vous, mĂȘme si certains jours cela parait impossible Il faut vivre pour ceux qui sont autour de vous autant que possible L’ange qui n’est pas venu le jour attendu est plus prĂ©sent que l’on ne croit Et jamais sur son prĂ©nom il ne faut mettre une croix Il suffit de poser dans votre cƓur un minimum de bonheur Et vous sentirez sa prĂ©sence, une certaine chaleur L’AMOUR n’a pas de limite sur l’autoroute du cƓur Votre Ange INAYA ne vous a pas quittĂ© Elle est en vous pour l’éternitĂ© Etre deux c'est la seule façon de redĂ©marrerMoi le pĂšre qui dans l’ombre attend patiemment Avec fiertĂ© je regarde au fil des semaines s’arrondir ta maman Je reçois chaque jour qui passe une cargaison de sentiments Que je cache dans une poche secrĂšte dans l’attente du bon moment Quand celui-ci survient, j’ai du mal Ă  dĂ©verser tout ce bonheur Alors dans la rue je souris sans retenue aux promeneurs Qui ne comprennent pas la raison de ces sourires ravageurs Et lorsque par malheur les choses tournent mal C’est dans un coin que je me rĂ©fugie pour hurler mon mal Ce que je ne veux montrer aux autres C’est en cachette que je l’exprime car bien souvent la douleur est trop forte Je me barricade, je me vĂȘtis d’une carapace qui n’arrange pas les choses Alors que le seul endroit qui apaiserait ma peine ce sont les bras de sa maman Celle qui dans son ventre a chĂ©ri pendant des mois notre enfant Celle avec qui je pourrais Ă©vacuer cette souffrance qui me ronge de l’intĂ©rieur On ne peut s’en sortir seul, il faut ĂȘtre deux pour reprendre le chemin du bonheur Il faut savoir se lĂącher dans les moments de joies comme dans le malheur S’accorder des moments de partage et parler de notre Ange Etre deux et se souvenir, ĂȘtre deux et ouvrir les portes de cette cage Fusionner pour mieux exister et vivre avec cette Ă©preuve Pour que la vie qui nous reste Ă  accomplir ne soit veuve Etre deux dans ces moments douloureux c’est notre seul salut Etre deux, plus fort encore pour que les larmes s’attĂ©nues Exister, avec dans nos cƓurs de parents l’AMOUR Ă©ternel d’un Ange qui nous pousse Ă  aller de l’avant La vie est un mystĂšre oĂč chacun trace son chemin, La mort une inconnue dans laquelle nous refusons de nous projeter, La vie nous nourrie de peine et de pain, La mort, sournoise, attend son heure pour nous amener. La vie n’a de sens que si nous cherchons Ă  nous Ă©lever, La mort n’a d’autre but que de nous enlever, La vie n’a de saveur que le partage avec nos semblables, La mort n’a d’ambition que de nous rendre impalpables. La vie est un cadeau merveilleux venu du ciel, La mort une finalitĂ© qui nous expĂ©die dans un ailleurs, La vie a le goĂ»t et la couleur du miel, La mort lorsquelle s’approche nous rend parfois meilleur. La vie est un mystĂšre que nous essayons d’élucider, La mort une inconnue que nous devons apprivoiser, La vie lorsqu’elle est remplie est un aboutissement de soi, La mort lorsqu’elle surgit un achĂšvement de soi. La vie n’est peut-ĂȘtre pas ce que l’on en dit, La mort n’est peut-ĂȘtre pas ce que l’on prĂ©dit, La vie sur cette terre n’est peut-ĂȘtre qu’une Ă©tape, Que la mort prolonge au-delĂ  de ce monde qui nous happe, C’est pourquoi, je trinque Ă  la mort d’ici et Ă  la vie d’ailleurs L'Ă©criture Ă  deux mains Communiquer avec son Ange, rien de plus facile Il suffit de se connecter pour rendre la chose tactile Nul besoin de pianoter sur le clavier Simplement poser la plume sur le papier Notre Ange prend le relai pour s’exprimer Et les suites de mots vont s’enchainer Une Ă©criture Ă  deux mains la notre et la sienne Ces mots que l’on pensait ne pouvoir Ă©crire et qui s’enchaĂźne Comme les maillons d’une chaĂźne Indescriptibles pensĂ©es venant d’un autre que soi Mais qui sans nous ne trouveraient leur voie Il faut une communication d’ñme Ă  Ăąme pour rendre la chose faisable Rien n’est plus beau que de rendre les mots palpables Ces mots qui nous font tant de bien Et qui agrĂ©mente notre quotidien Nous font comprendre que rien n’est fini Tout au contraire c’est le dĂ©but d’une autre vie Que l’on partage sans retenue Et qui met notre coeur Ă  nu Capable de recevoir ainsi La signification de ses Ă©crits L’AMOUR d’un Ange fait des miracles Qui nous transporte jusquau pinacle L’écriture peut se rĂ©vĂ©ler comme une thĂ©rapie Si elle se fait avec l’aide de celui que l’on chĂ©ri L’hiver, le blanc et JĂ©rĂŽme mon Enfant Ce matin, la campagne est recouverte d’une poudre blanche La neige sest dĂ©posĂ© sur le sol, les arbres et sur les branches Elle est tombĂ©e en abondance dans la nuit Elle s’est tapie dĂ©licatement sans faire de bruit Je ne distingue la route que je fais si souvent Ă  pied Je ne reconnais ce paysage qui m’est pourtant si familier Impression Ă©trange d’ĂȘtre dans un autre pays Un lieu inconnu que je scrute Ă  l’infini Je plisse les yeux sous l’effet de cette luminositĂ© qui m’éblouie Le temps semble s’ĂȘtre arrĂȘtĂ©, aucun bruit, aucun signe de vie Je m’accorde une pause et profite de cet instant qui me ravi Nous sommes en cette pĂ©riode qui invite au sommeil la nature Cette saison qui orne la vĂ©gĂ©tation endormie d’une toute autre parure Je contemple, ce que mĂšre nature a de plus pur Ce blanc manteau qui s’étire au fur et Ă  mesure Je laisse mon regard et mon esprit s’émerveiller Je me laisse tout simplement aller Je ne dis mot, d’ailleurs que puis-je dire ? Devant ce paysage somptueux qui m’apaise, qui m’aspire Le ciel et la terre se confondent, aucun horizon ne se dĂ©gage A perte de vue le blanc est Ă  la page Ce que je perçois, gomme un instant cette noirceur Qui jusqu’à prĂ©sent tapissait mon cƓur Que le manque de mon Ange ne peut laisser en paix Que le manque de mon Ange ne pourra occulter Mon cƓur est Ă  l’image de ce paysage, blanc, de l’absence de mon enfant La Voix de mon Ange, La voix de mon Ange tape Ă  la porte de mon cƓur Il veut me dire des choses pour apaiser ma douleur A peine ouverte je reçois alors un flot d’AMOUR immense Indescriptible Ă©motion qui me met en transe Ce que je ressens me transporte, me transforme Cette douceur qui se dĂ©pose, cette sensation Ă©norme Qui remplie mon cƓur de tendresse, de caresses Qui habille mon Ăąme de papier de soie Sur lequel est Ă©crit l’AMOUR qu’il a pour moi Je suis tout autre, je me laisse envahir par mon Ange Je me laisse engloutir tout entier sans opposer la moindre rĂ©sistance Je suis ailleurs, je suis un autre, je suis celui qu’il veut que je sois Le temps qu’il dĂ©verse son AMOUR dans lequel je me noie Triste monde Depuis que toi, mon fils, tu as quittĂ© ce monde pour un ailleurs que j’espĂšre meilleur Je prends le temps de regarder ce monde s’agiter Et ce que je vois et entends me fait hurler Je me sens de plus en plus marginalisĂ© Sur mon propre sol, je me sens comme un Ă©tranger Que personne ne comprend, que personne ne veut entendre Concernant un sujet que je suis trop seul Ă  dĂ©fendre Et pourtant ce combat que je mĂšne est un beau combat Un sacerdoce que depuis cinq ans je ne lĂąche pas Celui des droits de tout individu et notamment d’enfants Face Ă  la maladie et sur lesquels trop souvent on dĂ©pose un voile blanc Je ne reçois que compassion mais c’est bien autre chose que j’attends On politise, on people lise» tout, et on humanise plus rien En continuant de la sorte on se prĂ©pare de terribles lendemains Les associations pourtant nombreuses ferment les portes Et cela, je ne le conçois, je ne le supporte Que penser Ă©galement du silence de tous ces politiques Qui ne bougent, qui s’entĂȘtent telles des bourriques A fermer les yeux, Ă  ne penser qu’à eux Notre sociĂ©tĂ© n’est qu’artifice, attention qu’elle ne prenne feu Toute cette agitation stĂ©rile me dĂ©prime Un fossĂ© se creuse et ce qui se dessine c’est une profonde abĂźme Le besoin alors de larguer les amarres, sortir les voiles, fuir tout ce tintamarre Partir trĂšs loin et tenir bon la barre Voir d’autres horizons, ne pas me retourner, simplement me souvenir Qu’un Ange dĂ©sormais me fait prendre conscience que la vie est un leurre Dont certains profitent pour notre plus grand malheur Nous ne sommes maĂźtres de rien Et surtout pas de notre destin Nous devons suivre un chemin qui n’est plus le bon Nous sommes tombĂ©s dans un piĂšge dont nous ne nous relĂšverons SolidaritĂ©, respect, humilitĂ©, fraternitĂ©, Ă©quitĂ©, dignitĂ© et tant d’autres bons mots Sont devenus des valeurs abstraites, qui ne font qu’accroĂźtre nos maux Je n’ai plus de rĂȘve, je n’ai plus de vƓu J’ai tout Ă©puisĂ©, je n’ai plus que des larmes dans les yeux Face Ă  cette inconscience de la part de ceux qui nous dirigent Face aux mĂ©pris de ceux censĂ©s protĂ©ger nos enfants contre le pire Devant ce gĂąchis, cet inconcevable et abominable abandon Difficile, impossible d’accorder le pardon Je ne sais pourquoi je continue Ă  me battre contre ces moulins Ă  vents Mais je ne me sens pas capable de rester indiffĂ©rent sur le sort de tant d’enfants Alors malgrĂ© tout je poursuis ma quĂȘte, j’affronte ce monde silencieux Avec pour seul espoir qu’un jour ce combat soit victorieux AprĂšs avoir perdu la bataille pour sauver mon fils, gagner enfin cette guerre contre le dĂ©ni De la part de MĂ©lanie pour Roselyne sa Maman chĂ©rie En ce jour du 16 janvier, Maman pour ta petite MĂ©lanie Chasse de ton esprit cette mĂ©lancolie Cette date anniversaire, je sais, te rend si malheureuse Ces pensĂ©es qui font saigner cette plaie qui se creuse Qui t’empĂȘche de pouvoir communiquer avec moi Alors que j’ai tant de choses Ă  te dire pour que cesse ton effroi Je ne peux ĂȘtre en toi si tu fermes ton cƓur et ton esprit Ouvre-toi toute entiĂšre que je puisse te transmettre mon Ă©nergie Sois plus sensible aux signes que je t’adresse sans cesse Pour te dire combien je t’aime, mes je t’aime » qui sont autant de caresses Pour attĂ©nuer cette souffrance qui ne te lĂąche pas et que tu ne veux lĂącher Laisse-moi faire, laisse-toi faire et tu entendras ma petite voix de fĂ©e Te dire que la vie ne s’arrĂȘte pas en ce monde ou tu vis Que la vie continue dans ce monde oĂč je suis Deux mondes parallĂšles qui peuvent communiquer Il suffit simplement de le vouloir avec force, avec tĂ©nacitĂ© Donne-moi la possibilitĂ© d'irriguer ton cƓur de mon AMOUR Pour cela, pas de chagrin, ne m’envois que de belles pensĂ©es chaque jour Je te suis pas Ă  pas, je partage chaque moment de ta vie Laisse en toi entrer ma lumiĂšre pour que je t'irradie Si toi tu ne me vois, moi en toi, je vois et je vis Ta petite MĂ©lanie qui ne veut pas entendre sangloter sa Maman chĂ©rie Dis-moi Dis-moi que la vie ne s’arrĂȘte pas en ce monde attristant Dis-moi que tu n’es pas parti dĂ©finitivement Dis-moi que tu existes, diffĂ©rent peut-ĂȘtre, mais que tu existes vraiment Dis-moi que la vie se poursuit ailleurs que sur cette terre Dis-moi que je suis et que je reste ton pĂšre Dis-moi que tu es heureux malgrĂ© cette sĂ©paration Dis-moi que tu me vois et que tu vis mes Ă©motions Dis-moi tout, ne me laisse pas avec mes Ă©ternelles interrogations RĂ©pond-moi je t’en prie j’ai besoin de savoir Pour que s’installe en moi l’espoir de te revoir Je ne peux m’enfermer sans cesse dans ce purgatoire Illumine tout mon ĂȘtre du timbre de ta voix et chasse dĂ©finitivement mon dĂ©sespoir Que le chemin qu’il me reste Ă  parcourir soit exempt de ronces Que s’ouvre enfin une autre voie parsemĂ©e de tes rĂ©ponses Souvenirs Il est un endroit dans lequel je me rĂ©fugie trĂšs souvent Ă  l'abri du tumulte et des gens, Un lieu dotĂ© d'un seul fauteuil dans lequel je m'installe confortablement Se dĂ©ploie alors un immense Ă©cran blanc oĂč se projettent des images d'antan La bobine du film de ma vie dĂ©file, un long mĂ©trage Ă©mouvant Qui me fais revivre tous ces merveilleux et inoubliables moments Rejouer ainsi des scĂšnes de ma vie, sans les dĂ©naturer un seul instant Rejouer encore et encore ce qui n'est plus et qui me manque tant Aucun entracte possible, ces moments lĂ  se vivent intensĂ©ment Etre pendant quelques minutes, quelques heures hors du temps prĂ©sent Mon esprit est devenu une salle de projection que j'ai du mal Ă  quitter Difficile d'arrĂȘter ce festival d'images qui me renvoie dans un monde que j'ai tant aimĂ© Nostalgie d'un temps rĂ©volu qui me manque et que jamais je n'oublierais Un Ange a laissĂ© dans ma mĂ©moire des instants de vie qui ne peuvent s'effacer Le cƓur au centre de nos pensĂ©es Le cƓur n’est pas qu’un organe alimentĂ© par le seul flux sanguin Le cƓur est aussi un rĂ©ceptacle oĂč s’entreposent joies et chagrins Laissant des marques, des traces, des stigmates dont on ne soupçonne la portĂ©e Qui nous font avancer, qui nous font stagner, qui nous font reculer Incessants mouvements d’humeurs qui rythment les battements du cƓur Il s’emballe, il s’enflamme au moindre bonheur Il se dĂ©chire, se brise lorsque survient un grand malheur Lorsqu’un enfant s’envole, c’est lui qui est frappĂ© BlessĂ©, meurtri, il sera Ă©ternellement atrophiĂ© Un trou immense ampute dĂ©sormais les belles pensĂ©es Une plaie bĂ©ante qui jamais ne cicatrisera Qui jamais, au grand jamais ne se refermera Le cƓur est Ă  l’image de nos ressentis, de nos sensations Le cƓur ne ment, le cƓur ne triche, Il est au centre de nos Ă©motions Il est devenu une terre d’accueil dans laquelle nous nous rĂ©fugions Pour mĂ©diter et communiquer avec celui ou celle qui nous manque tant Notre Ange, notre Enfant, notre Chair, notre Sang Les seuls ingrĂ©dients qui alimentent Ă  prĂ©sent nos cƓurs de Parents Ce sont les belles images et les douces voix de nos Enfants Que seul le cƓur d’une Mamange, d’un Papange, peuvent voir et entendre Ce cƓur oĂč il est bon et nĂ©cessaire de s’étendre La voie du cƓur est le seul chemin Ă  emprunter pour retrouver un minimum de bonheur Avoir foi en son cƓur pour que s’allume cette nĂ©cessaire source de chaleur Haut les cƓurs, toujours plus haut pour ĂȘtre en symbiose avec nos petits cƓurs ailĂ©s CƓur contre cƓur pour que jaillissent nos plus belles pensĂ©es Tel un arc en ciel qui annonce l’accalmie AprĂšs la pluie des larmes, poindre un peu de soleil pour affronter la vie CƓurs d’Enfants, d’Adolescents, dans nos CƓurs de Parents vous ĂȘtes bien prĂ©sents Cette vie devant soi Les heures filent, les jours s’enfilent, les mois s’effeuillent La vie s’écoule monotone et comme toujours la peine me ronge Je me laisse aller, je me laisse dominer par mes sentiments Je tourne, je vire, je ne suis qu’une ombre parmi les hommes Le vide, le manque, l’absence de mon fils me transperce le cƓur et l’esprit Je fais semblant, toujours semblant je vis dans un monde parallĂšle Dans un monde irrĂ©el, un monde imaginaire nĂ©cessaire Ă  ma survie Je sombre souvent lorsque le temps est gris Je n’attends qu’une chose c’est une Ă©claircie Je vis les yeux sans cesse levĂ©s vers le ciel Cet univers oĂč se trouve dĂ©sormais un Ange, mon Ange Je me pose tant et tant de questions sur cette existence Des questions qui me reviennent comme un boomerang Je voudrais comprendre cette Ă©preuve qu’est la perte de son Enfant Comprendre sa signification et pouvoir avancer, redĂ©marrer Reprendre possession de mon ĂȘtre, redevenir vivant parmi les vivants Entrevoir avec sĂ©rĂ©nitĂ© les jours, les mois et les saisons Qui me reste Ă  passer avant de retrouver celui qui m’attend patiemment Toi la mort Toi la mort qui a pris mon Enfant Toi la mort qui l’a drapĂ© d’un voile blanc Tu m’as ĂŽtĂ© ma joie de vivre Tu as gommĂ© Ă  jamais mon sourire Tu n’as pas seulement emportĂ© mon Enfant Tu as pris une partie de mon ĂȘtre Ă©galement Tu as d’un trait effacĂ© tous mes repĂšres Tu me fais vivre chaque jour un enfer Tu m’as retirĂ© ce que j’avais de plus cher Tu m’as dĂ©chu de mon titre de pĂšre Tu as dĂ©truit les espĂ©rances d'une mĂšre Tu m’as meurtri au plus profond de ma chair Toi la mort qui frappe par traitrise sans t’annoncer Toi la mort maintenant je te connais Je t’attends sans peur dĂ©sormais Viens n’attend plus, viens me chercher DĂ©livre- moi de ces mauvaises pensĂ©es Toi la mort tu es devenue ma dĂ©livrance Toi la mort fais que cesse ma souffrance Et dĂ©poses-moi auprĂšs de mon fils bien-aimĂ© Toi la mort, accordes-moi cette derniĂšre volontĂ© A vous qui pensez sans le vivre A vous, qui gambadez sur le chemin de la vie sans dĂ©tours A vous, qui croquez la vie comme on dĂ©guste une pomme d’amour A vous, que je cĂŽtois les jours de labeur dans cette grande tour A vous, qui avez facilement oubliĂ© ce que la vie m’a ĂŽtĂ© A vous, qui ne pouvez comprendre que jamais, moi, je n’oublierai A vous, qui pensez que le temps attĂ©nue la douleur A vous, qui croyez que j’ai retrouvĂ© un minimum de bonheur J’ai envie de vous crier Ă  la face, que rien ne s’efface Vous dire que la souffrance est tenace MalgrĂ© le temps qui passe Vous dire, que je n’ai plus les mĂȘmes envies Que mon quotidien n’est que survie Alors, de grĂące, acceptez, que de temps en temps je sois triste Acceptez, que de temps en temps je m’éclipse Acceptez que je ne sois plus celui que j’étais avant Acceptez, que je ne puisse faire toujours semblant Acceptez que je ne partage plus certaines de vos valeurs Accordez-moi au moins cette faveur Je ne vous demande pas de porter mon fardeau Ce serait beaucoup trop et cela sonnerait faux Je ne vous demande pas de vous mettre Ă  ma place Je vous demande seulement un peu de complaisance Je vous demande de m’accorder un peu d ’indulgence Si trĂšs souvent je ne suis pas omniprĂ©sent Si par moment mon esprit est absent AbsorbĂ© par des pensĂ©es permanentes pour celui qui me manque Mon Enfant » J’attends le Printemps Dans quelques jours l’hiver cĂ©dera sa place non sans rĂ©sistance Le printemps en embuscade attend le bon moment pour faire surface RĂ©chauffer la terre mais aussi nos corps et nos cƓurs Meurtris et glacĂ©s par ces mois de froideur La nature se prĂ©pare Ă  revĂȘtir ses belles couleurs Les oiseaux rĂ©pĂštent en toute discrĂ©tion les chants annonciateurs Nous aussi, piaffons d’impatience pour cette nouvelle saison Ouvrir grand les fenĂȘtres et chasser enfin l’odeur du charbon Faire rentrer de nouvelles essences pour ressentir une toute autre atmosphĂšre Passer un grand coup de balai pour chasser les hivernales poussiĂšres Accueillir comme il se doit cette douceur pour qu’elle s’installe durablement Mettre au placard, sans aucun regret, ces lourds manteaux encombrants Ranger soigneusement, pulls, Ă©charpes, bonnets et gants Printemps, joli printemps, je t’attends depuis si longtemps Jamais aucune autre saison je n’ai languis autant Viens irradier mon cƓur de tes doux rayons de soleil Viens me sortir de cet interminable sommeil Printemps, joli printemps pointe vite ton nez Prend racine et chasse nos sombres pensĂ©es Fais jaillir les fleurs nouvelles tel un feu d’artifice Que je puisse en cueillir et les dĂ©poser lĂ  oĂč se trouve mon fils Je t’aime mon Ange Je t’aime, tu ne dois jamais en douter Je t’aime, comme tu ne peux l’imaginer Je t’aime, avec tant de force Je t’aime et cela me renforce Je t’aime, cela m’aide Ă  vivre Je t’aime et ainsi je te vais vivre Je t’aime, quelque soit le jour de la semaine Je t’aime et te le dire sans cesse attĂ©nue ma peine Ce verbe je le chante Ă  toutes heures Je le dĂ©clame sans aucune pudeur Il m’apporte tant de bonheur Le conjuguer au passĂ© le dĂ©nature Je ne peux utiliser que le prĂ©sent et le futur Toi mon Ange sur le toit du monde De mes je t’aime» je t’inonde Entend, reçois c’est pour toi Que ces je t’aime » s’enracine en toi Et te fasse grandir, Ă©voluer Dans ce nouveau monde dans lequel tu es J’aime et j’aimerai toujours ce verbe Qui jamais ne sera Ă©phĂ©mĂšre Dans le coeur d’un pĂšre et d’une mĂšre Toi et moiOn aurait pu Ă©crire les pagesD'une merveilleuse histoireToi et moiOn aurait eu le mĂȘme visageTu aurais Ă©tĂ© ma princesse, mon espoirToi et moiPeut ĂȘtre qu'on se ressembleMais je ne le saurais jamaisToi et moiOn aurait trouvĂ© ce qui nous rassembleEt on se souviendrait des moments passĂ©sToi et moiOn aurait pu se voir vieillirEn gardant les mĂȘmes Ă©toiles dans les yeuxToi et moiOn aurait pu avoir le mĂȘme sourireEt passer ensemble des instants prĂ©cieuxTu Ă©tais l'ange de ma vieMais tu m'as Ă©tĂ© retirĂ©eJ'aurais voulu avec toi passer ma vieJe n'aurais jamais la chance de t'admirerTu aurais 1 mois aujourd'huiComment affronter cette journĂ©eDans mon coeur tombe la pluieD'une blessure qui ne se fermera jamais-"Le destin nous poursuit comme un dĂ©ment armĂ© d'un rasoir" Le matin du 8 novembre 2017, tu m’as dit bonjour pour la premiĂšre fois. Deux lignes roses sur le test de grossesse et je savais que tu Ă©tais là
 Mon petit miracle arrivĂ© si vite, Ă  peine un mois aprĂšs le dĂ©but des essais pour devenir enceinte. SpontanĂ©ment, ces paroles d’une chanson de CĂ©line Dion me sont venues en tĂȘte, et je te les ai chantĂ©es Oh
 mon enfant, dis-moi pour toi Ă  quoi ressemble l’essentiel. Oh
 Ă  quand remonte la derniĂšre fois qu’ensemble on a regardĂ© le ciel » Les yeux au ciel, de CĂ©line Dion. Était-ce un mauvais pressentiment, un indice qu’à peine quelques jours plus tard, tu irais rejoindre les Ă©toiles? Je sortis ensuite de chez moi pour aller acheter un petit article de bĂ©bĂ©, qui servirait Ă  annoncer ta prĂ©sence Ă  ton papa. Mon intuition me guida vers une douce et jolie petite doudou reprĂ©sentant un renard, me rappelant le renard du Petit Prince. En effet, je travaillais sur une version chorĂ©graphique de cette belle histoire d’Antoine de Saint-ExupĂ©ry, et le spectacle Ă©tait prĂ©vu en mai 2018, quelques mois avant ton arrivĂ©e en juillet. Je remis donc cette petite couverture Ă  ton papa lorsqu’il revint du travail et il fut trĂšs heureux de cette nouvelle si rĂ©jouissante. Pendant quatre jours, les 8, 9, 10 et 11 novembre 2017, je vĂ©cus en symbiose avec toi, apprĂ©ciant chaque nouvelle sensation et chaque nouvelle Ă©motion. J’étais une maman, ta maman. Tu m’as accompagnĂ©e dans les moments du quotidien, dans la joie comme dans les difficultĂ©s. Je n’étais jamais seule et toi non plus, nous Ă©tions ensemble pour affronter la vie. DĂšs la premiĂšre nuit, je sentis le besoin de placer ta doudou renard sur mon ventre et je dormis ainsi pendant quatre nuits. Au matin du cinquiĂšme jour, le 12 novembre 2017, mon cƓur de maman s’affola, je ne te sentais plus avec moi. Pourtant, aucun symptĂŽme physique ne m’indiquait qu’un problĂšme Ă©tait survenu. Mon sixiĂšme sens Ă©tait toutefois alertĂ©, car tu ne communiquais plus avec moi, le lien indescriptible que nous avions dĂ©jĂ  semblait disparu. IntĂ©rieurement, je te disais parle-moi, fais-moi un signe de vie »  Mais ce fut plutĂŽt un signe de mort que je reçus quelques heures plus tard. De lĂ©gers saignements me firent craindre le pire, rapidement suivis par d’intenses saignements accompagnĂ©s de vives douleurs et de crampes. À seulement six semaines de grossesse, tu partais dĂ©jĂ  et je ne pus rien faire pour te retenir. Tes ailes Ă©taient dĂ©jĂ  ouvertes
 Le lendemain, un mĂ©decin m’indiqua que je vivais probablement une fausse couche, ce qui fut confirmĂ© par un test sanguin. Je dus passer ce test Ă  plusieurs reprises dans les jours qui ont suivi et je dois souligner l’approche humaine de l’HĂŽpital de Saint-Eustache. Une petite salle spĂ©ciale nommĂ©e Acceuil clinique » Ă©vite aux mamans d’attendre parmi tous les autres patients. Quelques infirmiĂšres trĂšs comprĂ©hensives nous accompagnent et s’assurent d’un service rapide. Je compris donc que c’était terminĂ©, dĂ©jĂ . J’ai eu conscience de ta prĂ©sence en moi pendant quatre jours seulement, mais ce fut bien suffisant pour que je te considĂšre comme mon enfant, mon bĂ©bĂ©. Je te vouais dĂ©jĂ  un amour inconditionnel et plus fort que tout ce que j’avais connu auparavant. Pourquoi fallait-il que tu partes? Qu’avais-je fait pour causer ta mort? Était-ce une punition qu’on m’affligeait? Comment continuer Ă  vivre sans toi? Toutes ces questions ne me quittaient pas et restaient sans rĂ©ponses. MalgrĂ© tout, j’essayais d’aller mieux, autant physiquement qu’émotionnellement, mais le deuil d’un enfant est si difficile Ă  faire
 L’incomprĂ©hension de ceux qui nous entourent nous isole avec notre peine. Une chance que ceux qui l’ont vĂ©cu comprennent
 J’ai entendu tellement de phases qui m’ont jetĂ©e par terre, comme je suis contente de savoir que vous avez commencĂ© Ă  essayer! », tu es chanceuse que ce soit arrivĂ© au dĂ©but » ou c’est mieux comme ça, il avait sĂ»rement quelque chose de pas normal ». Mais le pire n’est pas ce que j’ai entendu, mais ce que je n’ai pas entendu. La plupart des gens font comme si rien ne s’était passĂ©, comme si tu n’avais jamais existĂ©. Quelques semaines aprĂšs ton dĂ©part, ce fut NoĂ«l, et tous les enfants de ma famille et de ma belle-famille ont reçu des prĂ©sents. Les voir heureux m’a fait du bien, mais je ne pouvais m’empĂȘcher de penser qu’il n’y avait rien pour toi, que dĂ©jĂ  tu Ă©tais oubliĂ©. Pour tout le monde, la vie continuait, et on continuait Ă  annoncer les nouvelles grossesses, Ă  souligner les dĂ©parts en congĂ©s de maternitĂ© et de paternitĂ©. Une grande place est accordĂ©e aux Ă©vĂ©nements heureux, mais quand il s’agit d’un Ă©pisode triste et sombre, c’est le silence, ou bien on chuchote rapidement qu’on est dĂ©solĂ©. Pourtant, tu as rĂ©ellement existĂ© pendant six semaines Ă  l’intĂ©rieur de mon ventre. Tous tes chromosomes Ă©taient en place, tu Ă©tais dĂ©jĂ  une fille ou un garçon, ton physique et tes traits de personnalitĂ© Ă©taient dĂ©jĂ  dĂ©terminĂ©s. Ton cƓur avait commencĂ© Ă  battre, et tu ressemblais dĂ©jĂ  Ă  un tout petit bĂ©bĂ©. Mais quelque chose s’est passĂ©, on ne saura jamais quoi exactement, et tu es dĂ©cĂ©dĂ©. Toi, un petit ĂȘtre humain qui vivait, mon enfant qui serait nĂ© aujourd’hui, la mort t’a emportĂ©. OĂč Ă©tait rendue ton Ăąme de petit bĂ©bĂ©, te sentais-tu seul sans tes parents Ă  tes cĂŽtĂ©s? J’étais une maman en deuil, mais pour la sociĂ©tĂ©, ce n’est pas une vraie mort, puisqu’ il n’a pas vĂ©cu ». Mais mon cƓur de maman Ă©tait en lambeaux, ce fut la plus grande peine de toute ma vie et ça l’est encore. J’ai mĂȘme dĂ» interrompre mon processus de deuil pour me battre pour conserver mon emploi, puisqu’exactement au moment oĂč tu es parti, mon employeur a dĂ©cidĂ© de remettre en cause mes capacitĂ©s Ă  occuper mon poste. Pendant que j’étais occupĂ©e Ă  traverser cette autre tempĂȘte, Ă  subir une expertise et Ă  rĂ©cupĂ©rer tous mes dossiers mĂ©dicaux, je n’avais plus la force de prendre soin de ma peine. Un an plus tard, je suis encore lĂ , Ă  vivre sur cette Terre sans toi, parce que j’ai trouvĂ© des personnes et des Ɠuvres musicales et littĂ©raires qui m’ont permis de survivre. CĂ©line Dion, Lynda Lemay, Marie-Denise Pelletier, Étienne Drapeau, Grand Corps Malade, Coby Grant et les Piano Guys, tous des artistes dont les chansons sur le deuil pĂ©rinatal m’ont bercĂ©e dans les plus durs moments. Je les Ă©coute encore lorsque tu me manques trop. Les livres sur le deuil pĂ©rinatal, surtout le roman L’étoile enfant » de Nicola Ciccone, ont Ă©tĂ© d’un grand soutien, souvent mes bouĂ©es de sauvetage pour traverser les longues nuits blanches mais tellement noires. Les groupes d’entraide sur Facebook sont aussi d’un grand soutien, tout comme les tĂ©moignages de personnes autour de moi qui ont aussi vĂ©cu la perte d’un petit bĂ©bĂ©. Mais ce qui m’aurait le plus aidĂ©e, c’est de pouvoir m’accrocher Ă  un rĂ©el souvenir de toi. Une photo d’échographie, une photo de toi, une empreinte de ton petit pied, le souvenir du son de ton cƓur qui bat; je n’avais rien. Absolument rien, un vide total, juste les souvenirs des sensations de toi dans mon ventre, avec la peur terrible de les oublier. J’ai tout de mĂȘme conservĂ© dans une jolie boĂźte quelques objets qui me font penser Ă  toi, comme le test de grossesse, quelques fleurs sĂ©chĂ©es d’un bouquet qu’on m’a offert, des cartes et deux dĂ©corations de NoĂ«l que j’ai choisies pour toi et qui seront dans mon sapin chaque annĂ©e. Et bien sĂ»r, ta petite couverture que je n’ai jamais rĂ©ussi Ă  ranger longtemps dans ta boĂźte-souvenir, tellement j’en ai encore besoin
 En avril 2018, deux petites lignes roses apparurent Ă  nouveau. Un bĂ©bĂ© espoir avait fait son nid, petit arc-en-ciel apportant de belles couleurs avec lui. Chaque jour, la peur de le perdre ne m’a jamais quittĂ©e, mais tu protĂšges si bien ton petit frĂšre, tel un ange gardien qui veille sur lui. Maintenant enceinte de 33 semaines, je garde espoir qu’il nous arrivera en pleine santĂ©. Tout le monde me parle de lui avec joie et bonheur, comme si tu n’avais jamais existĂ©. Mais mĂȘme si ton petit frĂšre m’apporte Ă©normĂ©ment de bonheur, je porte toujours une grande peine de t’avoir perdu, et je me sens souvent trĂšs seule avec ce chagrin. Un jour, j’ai partagĂ© sur Facebook une photo de moi sur laquelle je suis souriante, en belle robe et avec mon ventre d’une trentaine de semaines de grossesse. RĂ©sultat 45 amis » l’ont aimĂ©e, et une dizaine d’autres l’ont commentĂ©e. Une semaine plus tard, lors de la JournĂ©e mondiale de sensibilisation au deuil pĂ©rinatal, j’ai partagĂ© une autre image, que j’avais créée en hommage Ă  cette journĂ©e. RĂ©sultat 5 amis seulement l’ont aimĂ©e. Il ne s’agit aucunement de faire une course au plus grand nombre de j’aime », j’ai surtout compris que les rĂ©seaux sociaux ne sont pas d’une grande aide pour traverser une telle Ă©preuve. Toutefois, les faits dĂ©montrent tout de mĂȘme qu’on y valorise le positif, le beau et le joyeux, qu’il soit vrai ou mis en scĂšne, et que les moments difficiles qu’on ose partager sont la plupart du temps ignorĂ©s. L’important, c’est d’avoir dans la vie rĂ©elle quelques personnes sur lesquelles on peut compter et qui nous comprennent. Jamais je ne t’oublierai mon bĂ©bĂ© d’amour, mon premier enfant, toi qui as fait de moi une maman pour la premiĂšre fois. Merci d’ĂȘtre passĂ© dans ma vie, et merci de protĂ©ger si bien ton petit frĂšre. J’espĂšre que tu es bien lĂ  oĂč tu es et j’ai hĂąte de te retrouver. Ta maman qui t’aime xxx Une chanson dĂ©diĂ©e Ă  tous les parents en peine, et Ă  leurs enfants. In dreams, de Jay Jagdeesh. Know you are loved, rest in peace Dream your sweet dream, till your soul is released Beloved Child, my heart is yours Beloved Child, go out and open doors With your love, with your faith, with your compassion With your grace, oh with your grace Beloved Child, you are the light of the world Beloved Child, go out, spread light to the world Be strong, be kind, be brave, know your mind, know that you’re are divine Know that it’s alright to be afraid
 » Ne m'oublie pas... par Lafeedivine GĂ©rome ne m'oublie pas Je suis lĂ ... Moi je ne t'oublierais pas Je t'es fais une promesse et je ne la lacherais pas ! Je n'ai plus d'ailes Mais crois moi, avec ou sans ailes je te rejoindrais La haut dans le ciel Attends-moi j'arrive... Car sans toi je tombe Ă  la dĂ©rive Sa me blaisse tant de n'avoir rien pu faire et seul de t'avoir laisser De toi je garde le meilleur des souvenirs Celui de ton sourir... Partis trop tĂŽt J'ai encore besoin de toi Ne m'oublie pas... Pour un ange Partis beaucoup trop tĂŽt qui Ă©tait mon meilleur ami...PoĂšme postĂ© le 03/12/11 PoĂšte Reads 3Votes 0Parts 1RomainLedoultOngoing, First published Mar 05, 2016All Rights ReservedTable of contentsLast updated Mar 05, 2016Pour un Ange parti trop tĂŽtGet notified when Pour un Ange parti trop tĂŽt is updated OR If you already have an account, By continuing, you agree to Wattpad's Terms of Service and Privacy un Ange parti trop tĂŽtContent GuidelinesReport this storyYou may also like 3 parts Complete *Wattys 2018 Winner / Hidden Gems* CREATE YOUR OWN MR. RIGHT Weeks before Valentine's, seventeen... 85 parts Complete He was so close, his breath hit my lips. His eyes darted from my eyes to my lips. I stared intently... 101 parts Complete ✅ "We always long for the forbidden things." 𝐝đČđŹđ­đšđ©đąđšđ§ đ§đšđŻđžđ„ ... 67 parts Complete Henley agrees to pretend to date millionaire Bennett Calloway for a fee, falling in love as she won...Paid Stories Badge 199 parts Complete In the future, everyone who's bitten by a zombie turns into one... until Diane doesn't. Seven days... 68 parts Complete Highest rank 1 in Teen-Fiction and sci-fi romance, 1 mindreader, 2 humor Aaron's special power... 49 parts Complete [BOOK ONE] [Completed] [Voted 1 Best Action Story in the 2019 Fiction Awards] Liam Luciano is one... 17 parts Complete ~ AVAILABLE ON AMAZON ~ She hated riding the subway. It was... 100 parts Complete [COMPLETE][EDITING] Ace Hernandez, the Mafia King, known as the Devil. Sofia Diaz, known as an ang... 57 parts Complete ⭐ ᎛ʜᎇ ᎍᎏꜱ᎛ ʀᎇᎀᎅ ꜱ᎛ᎀʀ áŽĄáŽ€Ê€êœ± ꜰᎀɎꜰÉȘᮄᮛÉȘᎏɎ ᎏɎ ᮡᮀᮛᮛᮘᮀᮅ ⭐ ʜÉȘÉąÊœáŽ‡êœ±áŽ› ʀᎀɎᎋÉȘÉŽÉąêœ± ꜱᎏ ꜰᎀʀ 1 ÉȘÉŽ ꜱ᎛ᎀʀ áŽĄáŽ€Ê€êœ± 2017...You may also likebadboyarrogantbangtanbillionairePaid Stories Badge actionbadboyalphamaleactionactionadamdriverThe Boyfriend App 3 parts Complete

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